Mois : mai 2019

Faire de la recherche en danse africaine, est-ce bien sérieux ?

En Occident, il n’existe pas de formation reconnue en danse africaine, contrairement à ce qui se fait pour les danses classique, contemporaine, jazz, modern. Tout un chacun a donc le droit de s’improviser ou de s’autoproclamer professeur de danse africaine, pourvu qu’il sache reproduire un ou quelques pas de danse dite « ethnique », « traditionnelle », « folklorique », voire « ancestrale ».

Clair de lune. Chorégraphie Alphonse Tierou au café de la danse à Paris

Conséquence, il existe sur le marché européen une multitude de « profs » autoproclamés, sans aucune notion de pédagogie, ni de composition. Par ailleurs, le diplôme de danse jazz, contemporaine ou classique, que mettent en avant certains professeurs de danse africaine en Europe, n’est nullement une garantie quant à la qualité des cours et, surtout, à la connaissance de ce style de danse qui a ses codes, ses lois, sa philosophie, sa technique et son rapport spécifique à la musique. Précisons que l’étude de la danse africaine ne figure pas au programme de ces diplômes de danse.

D’autre part, les rapports que la danse africaine entretient avec sa propre culture ont bien souvent été balayés au profit de discours invraisemblables et de mouvements d’aérobic qualifiés de danse africaine. Ainsi, se trouve-t-elle diluée dans des techniques extra-africaines, y compris dans des universités et conservatoires africains sous l’appellation illusoire de « danse africaine moderne » ou « contemporaine ». Ce qui laisse sous-entendre que l’Afrique a besoin de l’Occident pour faire « contemporain » ou « moderne », comme nous l’avons déjà vu dans ces colonnes.

Pourquoi un livre sur la danse africaine ?

Toute danse s’enracine dans la culture qui l’a produite. Par exemple, la danse classique s’enracine dans la culture occidentale. La danse orientale s’enracine dans la culture orientale. La danse africaine doit donc s’enraciner dans la culture qui l’a produite, tant sur le plan linguistique que sur le plan des techniques spécifiques à ces danses.

La danse est un art et l’art nécessite un savoir-faire. Il nous faut donc penser l’enseignement de la danse africaine en termes d’art dans toute sa noblesse et non en tant que phénomène sociologique. Pour cela, la recherche reste notre seule issue. C’est une des raisons qui a conduit à la publication du livre bilingue français/anglais Alphabet de la danse africaine saluée par la presse internationale et que nous vous recommandons vivement ! Fruit de nombreuses années de recherche, cet ouvrage est aussi un livre qui met la danse africaine à la portée de tous et nous fait découvrir une danse qui est l’héritière de civilisations millénaires aussi vieilles que Babylone.

Danse africaine, Nature et Bien-Être au château du Val Richer en juin 2019

Alphonse Tierou nous présente, en vidéo, la deuxième édition du stage « Danse africaine, Nature et Bien-Être ». Elle a lieu les 21, 22 et 23 juin 2019 au château du Val Richer, un haut lieu patrimonial situé en Normandie.

Venez vivre cette expérience unique de partage, de joie et de convivialité, dans les bras de la nature, aux sons de la nature et des percussions africaines !

Chercheur, chorégraphe, pédagogue et écrivain, Alphonse Tierou est considéré comme une référence mondiale dans l’enseignement de la danse africaine.

Plus d’informations : sur le site tierou-doople.com

Master class de danse africaine 2019, une première mondiale !

Alphonse Tierou est officiellement invité par la ville de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) pour animer un master class de danse africaine au château Laboissière, le dimanche 12 mai 2019, de 14h à 17h, au rythme des percussions live.

L’évènement est organisé par le Centre culturel jeunesse et loisirs (CCJL), qui est la régie de la commune de Fontenay-aux-Roses pour les activités artistiques et culturelles.

C’est une première mondiale dans l’univers de l’enseignement de la danse africaine et dans la reconnaissance de cette discipline.

Clair de lune au Café de la danse à Paris. Chorégraphie Alphonse Tierou

Rapport musique-danse, respiration, lignes courbes

« La méthodologie et la pédagogie d’Alphonse Tierou se nourrissent de diverses techniques dont le rapport musique-danse, l’improvisation, la répétition et la composition, la respiration, le toucher africain et les lignes courbes », précise le programme officiel.

Ainsi, il ne s’agit pas, comme on le voit trop souvent, de faire venir un professeur de danse africaine pour satisfaire une recherche de folklore, d’exotisme, voire de « bouge-bouge », de défoulement.

Il ne s’agit pas non plus de solliciter un professeur de « danse africaine contemporaine », où la danse « africaine » se dilue dans une technique occidentale de la danse. Ce qui laisse sous-entendre que l’Afrique a besoin de l’Occident pour faire « contemporain » ou « moderne ». Comme si l’Afrique et la modernité étaient tels deux aimants qui se repoussent l’un l’autre.

À Fontenay-aux-Roses, Alphonse Tierou, chercheur, chorégraphe, écrivain, est sollicité en tant que « référence mondiale de l’enseignement de la danse africaine » et penseur de la danse africaine pour sa dimension artistique et non folklorique.

Bien-être, nature et chorégraphie

Loin des clichés, le master class a pour thème « Danse africaine, nature et bien-être ». Lors de cette journée, Alphonse Tierou invite la nature dans la danse africaine. Les thématiques de la danse évoquent la forêt et les arbres, l’eau, l’air. Elles découlent de la culture africaine, de l’idée que celle-ci se fait de l’homme et de son environnement, et de l’harmonie de leurs relations.

Auteur de l’Alphabet de la danse africaine, Alphonse Tierou propose une approche du mouvement fondée sur des techniques communes à tout le continent africain. Et à travers la danse, le bien-être se fond dans l’écriture chorégraphique.

Master class Danse africaine Alphonse Tierou 2019

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